Hiroyoshi Nishizawa (1920 – 1944)
“Le Diable de Rabaul”
Le premier as des as dans cette vitrine !
En juin 1936 il s’engage comme élève-pilote dans l’aéronavale japonaise.
Après l’entrée en guerre contre les États-Unis, il vole d’abord sur Mitsubishi A5M, puis sur Zéro (Mitsubishi A6M), particulièrement avec l’as les plus connu après-guerre, Saburo Sakai.
Il obient ses premières victoires homologuées en avril et mai.
Début août 1942, son escadrille s’installe près de Rabaul, où il gagnera son surnom lors des affrontements de Guadalcanal. Nishizawa est alors crédité de 40 victoires.
Il est muté pendant de longs mois comme instructeur, il n’y a pas que les alliés qui protégeaint leurs grands as !
En février 1944, il retrouve l’action et les succès.
Le 25 octobre, il escorte la première attaque kamikaze. Pendant cette mission, Nishizawa remporte ses 86e et 87e victoires, des Grumman F6F Hellcats. Il se porte volontaire pour une mission suicide et essuie un refus.
Nishizawa meurt en tant que passager d’un “Helen”, il allait réceptionner une nouvelle monture. L’avion est abattu par des Hellcat.
Nishizawa est considéré comme le top scorer japonais de la seconde guerre mondiale, même si Iwamoto postula à ce titre. Mais ce dernier semble avoir largement gonflé ses exploits (plus de 200 victoires !).
La majorité des spécialistes penche pour Nishizawa, avec un total de 87 victoires aériennes.
La maquette
Airfix sort de superbes kits depuis quelques années, souvent des reprises très modernisées de ceux de ses glorieuses décades.
La maquette est très belle, très complète, sans défaut particulier, avec un superbe intérieur… et ce n’est pas cher !
Le Mitsubishi A6M2, édité en 1941 (pour l’anniversaire de Pearl Harbour) nous a fourni la base de l’avion le plus célèbre de l’as, un A6M3.
Seules modifications, le capot moteur et l’hélice ont été récupérés dans une vieille boite Hasegawa, qui fournissait à lépoque à chaque fois les trois capots ! L’appareil était dépourvu de mat radio (boucher le trou dans la verrière).
Les camouflages japonais sont un vrai régal ! Peintures de mauvaise qualité, conditions atmosphériques difficiles… dans le cas du zinc de Nishizawa, c’est plutôt le résultat d’un badigeon hatif !
Maquette de Jean-Yves - AMCL